Action de 500 francs au porteur émise en 1930.

Signature manuscrite d'Henry Ruhl.

D'origine anglaise et naturalisé français en 1907, Henry Ruhl s'installe à Nice, exerce différentes professions avant de choisir le casino puis l'hôtellerie.

En 1905, le conseil municipal de Cannes avait accordé la concession d'un nouvel établissement le 5 avril 1905 à Henry Ruhl. La Société d'exploitation de Casinos et Hôtels Henri Ruhl & Cie devint donc propriétaire du Casino municipal de Cannes en 1911, suite à sa construction en 1907.

En 1919, la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes est créée avec à sa tête Eugène Cornuché. François André, oncle de Lucien Barrière, dirige l'établissement jusqu'en 1962, Lucien Barrière en assurant la gestion jusqu'aux années 1980. Le casino est détruit en 1979 pour être remplacé par le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes.

En janvier 1911, l’architecte Charles Dalmas achève à Cannes le Carlton pour Henri Ruhl avec ses 250 chambres salons et salles de bain. Outre le Carlton à Cannes et l’hôtel Atlantic à Nice, l'architecte réalise en 1913 l’un de ses plus beaux fleurons à Nice, l’Hôtel Ruhl, au lieu et place de l’Hôtel des Anglais qu'il détruit en 1909 car l’architecture coloniale ne s’accorde pas avec les lieux. Il le remplace par un hôtel à son nom. Le Ruhl s’impose très vite comme l’élément dominant de l’industrie hôtelière de Nice. De par sa proximité avec les casinos, il attire le monde des joueurs et notamment les milieux hippiques (il existait alors un hippodrome à Nice).

Ruhl est bientôt à la tête d'un empire de 78 hôtels qu'il construit ou dans lesquels il détient des actions.

Les fleurons de cet empire sont le Carlton, le Majestic et la Provence à Cannes, le Scribe et le Carlton à Paris, le Grand Condé à Chantilly, le Royal à Dinard, le Ruhl de Nice ( détruit et remplacé par le Méridien en 1970), le Grand Hotel de Cabourg.

Petite émission de 3.000 actions.

Etat VF : tâche en haut à droite du titre

Notaire à Châlons-sur-Saône